Tintin, report-fer

11 / L'affaire Tournesol

Affaire Décors / Transport non emprunté

Soviets
Parution : à partir de 1954 dans Tintin. En album couleurs en 1956.
Il s'agit là du dernier album faisant appel à des éléments ferroviaires relativement variés. À noter que ce récit est marqué par un grand souci de véracité « topographique » : les régions existantes où se situent les actions – Genève et Nyon en Suisse, Haute-Savoie en France – ont été méthodiquement explorées et le cadre dans lequel les personnages évoluent est conforme à la réalité – c'est donc aussi le cas des trains et tramways, gares, voies ferrées, etc., figurant dans les cases. Ce souci d'hyperréalisme contraste avec la seconde partie de l'album, qui se déroule dans un pays imaginaire, la Bordurie, mais qui, là aussi, présente un profil réaliste : en l'occurrence celui d'un pays stalinien (nous sommes en pleine guerre froide) marqué par la terreur policière.

Congo

Amérique

Cigares

Lotus

Oreille

Île noire

Sept boules

Temple

Or noir

Autres albums

Décors ferroviaires dans l'Affaire
La gare de Genève-Cornavin
Tramway de Genève
Un passage à niveau ignoré en Haute-Savoie !

Agrandir Ci-dessous, l'arrivée de Tintin et Haddock à la gare de Genève-Cornavin, où ils cherchent à rejoindre Tournesol – en voyage scientifique – qu'ils croient en danger : en effet, des agents de la redoutable Bordurie, État à coloration nazie avant la guerre dans le Sceptre, et à coloration stalinienne dans ce récit d'après-guerre, veulent s'emparer de son invention capable de briser des structures solides à distance, par ultrasons. Tintin et Haddock n'ont pas rallié Genève par train, mais ont pris un vol Bruxelles–Genève-Cointrin assuré par la Sabena (la compagnie aérienne belge), puis un car Swissair dont le terminus se situe à la gare CFF de Cornavin. À noter le réalisme des détails, qui font appel à des éléments existants : le grand sigle CFF, et, plus discrètes, les deux affiches touristiques de part et d'autre de la porte : à gauche, le lac des Quatre-Cantons; à droite, St-Moritz.

p. 17

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Agrandir Après avoir manqué de peu le train que Tournesol a pris pour Nyon, Tintin et le capitaine prennent un taxi pour s'y rendre. La scène ci-dessous est à rapprocher d'une case des Sept boules de cristal : un taxi côtoyant un tramway, ici à Genève. Aujourd'hui, le matériel a été renouvelé, et les trams arborent une livrée orange beaucoup plus seyante que le vert kaki des années 50 !

p. 20

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Agrandir Tournesol enlevé, Tintin et Haddock se lancent à la poursuite de ses ravisseurs. Ils obtiennent le concours d'un automobiliste milanais particulièrement fougueux, qu'un passage à niveau se fermant n'effraie pas ! Cette scène se déroule en France (Haute-Savoie) et, tout comme les pays de Genève et Vaud, cette région a fait l'objet de repérages : ainsi sait-on que l'on se trouve près de Cervens, non loin de la ligne Annemasse–Évian. Ce passage à niveau existe certainement dans la réalité; cela dit, ladite ligne (aujourd'hui électrifiée) est à voie unique, contrairement à ce qu'indique la vignette – soit la ligne était-elle à l'époque à double voie; soit, plus probablement, le passage à niveau est-il situé au droit d'une gare à deux voies (qui pourrait être Perrigner, par exemple).

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p. 39

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Transport non emprunté dans l'Affaire

Agrandir Las ! Après avoir manqué le professeur à l'hôtel Cornavin (leurs ascenseurs se sont croisés !), nos héros manquent le train que Tournesol vient de prendre pour Nyon afin de rencontrer un chercheur spécialiste des ultrasons. Du coup, ils se rabattent sur un taxi pour tenter de rejoindre leur ami en danger.

p. 19

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	*Affaire*	Décors / Transport non emprunté
	*Soviets*	Parution : à partir de 1954 dans Tintin. En album couleurs en 1956. Il s'agit là du dernier album faisant appel à des éléments ferroviaires relativement variés. À noter que ce récit est marqué par un grand souci de véracité « topographique » : les régions existantes où se situent les actions – Genève et Nyon en Suisse, Haute-Savoie en France – ont été méthodiquement explorées et le cadre dans lequel les personnages évoluent est conforme à la réalité – c'est donc aussi le cas des trains et tramways, gares, voies ferrées, etc., figurant dans les cases. Ce souci d'hyperréalisme contraste avec la seconde partie de l'album, qui se déroule dans un pays imaginaire, la Bordurie, mais qui, là aussi, présente un profil réaliste : en l'occurrence celui d'un pays stalinien (nous sommes en pleine guerre froide) marqué par la terreur policière.
	*Congo*
	*Amérique*
	*Cigares*
	*Lotus*
	*Oreille*
	*Île noire*
	*Sept boules*
	*Temple*
	*Or noir*
	*Autres albums*

Agrandir	Ci-dessous, l'arrivée de Tintin et Haddock à la gare de Genève-Cornavin, où ils cherchent à rejoindre Tournesol – en voyage scientifique – qu'ils croient en danger : en effet, des agents de la redoutable Bordurie, État à coloration nazie avant la guerre dans le Sceptre, et à coloration stalinienne dans ce récit d'après-guerre, veulent s'emparer de son invention capable de briser des structures solides à distance, par ultrasons. Tintin et Haddock n'ont pas rallié Genève par train, mais ont pris un vol Bruxelles–Genève-Cointrin assuré par la Sabena (la compagnie aérienne belge), puis un car Swissair dont le terminus se situe à la gare CFF de Cornavin. À noter le réalisme des détails, qui font appel à des éléments existants : le grand sigle CFF, et, plus discrètes, les deux affiches touristiques de part et d'autre de la porte : à gauche, le lac des Quatre-Cantons; à droite, St-Moritz.

Agrandir	Après avoir manqué de peu le train que Tournesol a pris pour Nyon, Tintin et le capitaine prennent un taxi pour s'y rendre. La scène ci-dessous est à rapprocher d'une case des Sept boules de cristal : un taxi côtoyant un tramway, ici à Genève. Aujourd'hui, le matériel a été renouvelé, et les trams arborent une livrée orange beaucoup plus seyante que le vert kaki des années 50 !

Agrandir	Tournesol enlevé, Tintin et Haddock se lancent à la poursuite de ses ravisseurs. Ils obtiennent le concours d'un automobiliste milanais particulièrement fougueux, qu'un passage à niveau se fermant n'effraie pas ! Cette scène se déroule en France (Haute-Savoie) et, tout comme les pays de Genève et Vaud, cette région a fait l'objet de repérages : ainsi sait-on que l'on se trouve près de Cervens, non loin de la ligne Annemasse–Évian. Ce passage à niveau existe certainement dans la réalité; cela dit, ladite ligne (aujourd'hui électrifiée) est à voie unique, contrairement à ce qu'indique la vignette – soit la ligne était-elle à l'époque à double voie; soit, plus probablement, le passage à niveau est-il situé au droit d'une gare à deux voies (qui pourrait être Perrigner, par exemple).


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Agrandir	Las ! Après avoir manqué le professeur à l'hôtel Cornavin (leurs ascenseurs se sont croisés !), nos héros manquent le train que Tournesol vient de prendre pour Nyon afin de rencontrer un chercheur spécialiste des ultrasons. Du coup, ils se rabattent sur un taxi pour tenter de rejoindre leur ami en danger.