Tintin, report-fer 7 / L'île noire

Île noire Transport emprunté
Soviets
Parution : du 15 avril 1937 au 16 juin 1938 dans le Petit vingtième. Première publication en album noir et blanc (Casterman) en 1938, puis en couleurs (idem) en 1943; une deuxième version couleurs paraît en 1966.

L'album le plus ferroviaire, avec les Soviets. En effet, c'est en train que Tintin se rend de Belgique en Angleterre, et c'est en train... qu'il poursuit ses adversaires ! Cet album n'a pas connu moins de quatre versions différentes. La dernière version (dont les présentes vignettes sont issues) diffère sensiblement des trois premières : beaucoup plus récente, elle a été, à la demande de l'éditeur anglais, complètement adaptée à la réalité britannique contemporaine. Bien entendu, les trains ont fait l'objet de cette refonte approfondie et, « relookés » années 60, ils ne manquent pas de dépareiller par rapport à leurs homologues « années 30 » des albums chronologiquement proches (l'Oreille cassée, le Lotus bleu)

Congo
Amérique
Cigares
Lotus
Oreille
Sept boules
Temple
Or noir
L'affaire
Tournesol
Autres albums

Transport effectivement emprunté dans les L'île noire
Départ pour l'Angleterre
Début de la machination
Arrestation et évasion ferroviaires
L'Angleterre en vue
Poursuite ferroviaire
La traversée du wagon-restaurant
D'un train à l'autre
Fin de la poursuite ferroviaire

En voiture dans le train Bruxelles-Londres (en fait Bruxelles-Ostende). La plaque d'itinéraire Köln–Bruxelles–London figurant sur la voiture est une des rares références explicites « belges » apparaissant parmi les dernières versions couleurs des albums de Tintin. Dès le début du voyage, les adversaires de Tintin, qui s'avèreront redoutables, ont l'oeil sur lui et ourdissent une machination pour se débarrasser de lui.

Cliquez pour agrandir  1 Agrandir
Cliquez pour agrandir  2
pp. 2-3
Haut du paragraphe
Haut de la page

Agrandir Ils tirent le signal d'alarme, l'un des comparses s'enfuit par la porte de façon à ce que Tintin le voit et se précipite lui-même à la porte pour donner l'impression de vouloir descendre. C'est ce que comprend un contrôleur soupçonneux qui le retient, tandis que les Dupondt, embarqués eux aussi dans le train, découvrent un voyageur assommé. Ledit voyageur, complice de celui qui a actionné le frein de secours, accuse Tintin de l'avoir agressé. Comme les deux sinistres complices avaient pris la précaution de glisser dans le pardessus de Tintin assoupi une matraque et le portefeuille de la fausse victime, hop ! le tour est joué et les Dupondt arrêtent Tintin.
Cliquez pour agrandir  3 Cliquez pour agrandir  4
Cliquez pour agrandir  5
Agrandir

p. 3
Haut du paragraphe
Haut de la page

Tintin arrêté ne s'en laisse pas compter et les Dupondt, une fois de plus, ne pourront constater que leur impuissance, avec en prime une de leurs fameuses figures !

Agrandir Cliquez pour agrandir  7
Cliquez pour agrandir  6
Cliquez pour agrandir  8
p. 4
Haut du paragraphe
Haut de la page

Agrandir Étant parvenu à prendre malgré tout le bateau Ostende-Douvres, Tintin fait le point sur la suite de son voyage, qui comporte un intermède en train, entre Douvres et Littlegate.
Cliquez pour agrandir  9

p. 7
Haut du paragraphe
Haut de la page

Ci-dessous commence cette formidable poursuite ferroviaire. Le fait de manquer le train pris par les bandits (le docteur Müller – vu plus tard dans l'Or noir – accompagné de son chauffeur) ne fait pas peur à Tintin qui prend ici le train de manière bien plus acrobatique qu'aux Indes, dans les Pharaons ! Par rapport à la version d'origine, le train de la version actuelle est beaucoup plus réaliste et « britannique » : la loco diesel est un mélange de CC 10200 Bulleid du Southern et de rame automotrice électrique 4 RES; les voitures sont du type Mark I.

Agrandir Cliquez pour agrandir  12
Cliquez pour agrandir  10 Cliquez pour agrandir  11
Cliquez pour agrandir  13 Cliquez pour agrandir  14 Cliquez pour agrandir  15
Agrandir
pp. 30-31
Haut du paragraphe
Haut de la page

Les poursuivis et le poursuivant ne respectent rien, pas même la tranquillité des convives attablés au wagon-restaurant !

Agrandir Cliquez pour agrandir  17 Agrandir
Cliquez pour agrandir  16 Cliquez pour agrandir  18
p. 32
Haut du paragraphe
Haut de la page

Müller et son acolyte emploient les grands moyens pour échapper à Tintin, puisqu'ils désactivent l'attelage Westinghouse entre la loco et la première voiture, ce qui a pour effet d'arrêter le reste du convoi. Du coup, Tintin est contraint de... poursuivre à pied, le long de la voie. Il tombe alors sur un train de marchandises qui va lui permettre peut-être de se rapprocher de « ses » bandits.

Agrandir Cliquez pour agrandir  20
Cliquez pour agrandir  19
Cliquez pour agrandir  21 Cliquez pour agrandir  22
Agrandir
p. 33
Haut du paragraphe
Haut de la page

Le train de marchandises dans lequel Tintin a pris place doit bientôt s'arrêter, car la loco détachée du train de voyageurs précédent trône là au beau milieu de la voie : Müller et son complice ont assommé l'agent de conduite et se sont enfuis dans la nature. Tintin compte alors sur le flair de Milou pour tenter de les retrouver, mais ledit flair est passablement émoussé par une consommation excessive de whisky, lequel avait fui par petites gouttes de la citerne auprès de laquelle Tintin était assis ! Dans la version originale, il s'agissait d'une marque réelle (Johnnie Walker) mais ici, la marque, pour imaginaire qu'elle soit, n'en est pas moins célébrissime pour tout tintinophile avisé : Loch Lomond !

Cliquez pour agrandir  23 Cliquez pour agrandir  24 Cliquez pour agrandir  25
Agrandir
p. 34

À noter que la Vie du Rail n° 2576 (25/12/96), n° 2580 (22/1/97) et n° 2587 (12/3/97) abordent de manière détaillée cet album très ferroviaire, avec notamment la question des matériels moteurs qui ont inspiré Hergé. Merci à Jean-Michel Petit pour avoir communiqué ces articles à l'Ami Durail !

Haut du paragraphe
Haut de la page