Tintin, report-fer 8 / Les sept boules de cristal

Sept boules Transport emprunté / Décors
Soviets
Parution quotidienne dans le journal bruxellois le Soir à partir du 16 décembre 1943, interrompue par la libération de Bruxelles le 2 septembre 1944. Reprise de la parution dans le nouvel hebdomadaire Tintin le 26 septembre 1946. Publication en album couleurs (Casterman) en 1948.

Le double récit les Sept boules de cristal + Le Temple du Soleil constitue un captivant voyage onirique, à partir de l'histoire d'un sortilège dont sont victimes les membres d'une expédition ethnographique qui rapporte en Belgique la momie de l'empereur inca Rascar Capac. Le récit des Sept boules est marqué par cette dichotomie entre un thème hautement symbolique et romanesque, et un cadre très réaliste et familier, puisque l'album se déroule entièrement en Belgique et sur la côte atlantique française. Le fait que ces deux esthétiques cohabitent le plus harmonieusement du monde témoigne de la virtuosité de l'auteur et de la souplesse d'adaptation de l'univers tintinesque. Cadre réaliste donc, avec appel à quelques éléments ferroviaires.

Congo
Amérique
Cigares
Lotus
Oreille
Île noire
Temple
Or noir
L'affaire
Tournesol
Autres albums

Transport emprunté dans les Sept boules

Agrandir Tintin se rend en train de Bruxelles à Moulinsart, localité imaginaire située probablement dans le Brabant wallon, et qui abrite le célèbre château du capitaine Haddock. Remarquer que si Tintin ne fume pas, il voyage en fumeurs ! La discussion qu'il a avec son voisin nous renseigne déjà sur la trame de l'intrigue qui se prépare, le retour de l'expédition ethnographique du Pérou inca, et sur la suite des événements, à savoir le sortilège qui se prépare.
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Décors ferroviaires dans les Sept boules
Tramway et taxi à Bruxelles
Rails dans le port de St-Nazaire
Rails dans le port de La Rochelle

Agrandir Le taxi dans lequel se trouve l'un des membres de l'expédition ethnographique au Pérou inca – victime de mystérieuses léthargies affectant tour à tour les savants qui y ont pris part – dépasse un tramway de Bruxelles, à un endroit qui ressemble à l'avenue Louise. Une scène à rapprocher d'une case de l'Affaire Tournesol où l'on voit un tramway de Genève.
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p. 20
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Agrandir Tintin et le capitaine sont dans le port de St-Nazaire, où la police affirme avoir retrouvé une trace de Tournesol enlevé. Mais arrivés là-cas, c'est la déception : les ravisseurs restent introuvables, et nos deux héros en sont réduits à faire les cent pas sur le quai équipé de rails. C'est à ce moment que Tintin aperçoit le général Alcazar prêt à embarquer pour l'Amérique du Sud, qui lui communiquera deux informations qui permettront de relancer l'enquête.
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p. 56
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Agrandir Dans le port de La Rochelle, Tintin et le capitaine arpentent les rails du quai pour essayer de retrouver un ami de Haddock (Chester, qui commande le Sirius, le bateau du Trésor). La scène où Haddock shoote douloureusement sur un vieux chapeau qui traîne est capitale : le vieux chapeau vert, le reconnaissez-vous ? Eh oui, le couvre-chef du cher ami disparu; ce qui indique que les ravisseurs se sont embarqués ici, à La Rochelle. À noter que les caisses à côté desquelles a eu lieu cette découverte sont arrivées par train : c'est ce qu'apprennent Tintin et Haddock peu après à la capitainerie, où ils se rendent (p. 61) afin de connaître la date de départ et l'identité du bateau qui a précédé le dernier qui s'est présenté sur ce quai : le Pachacamac, un cargo péruvien. Ce renseignement d'importance permet de relancer les recherches en direction du Pérou, précisément le but de l'expédition ethnographique décimée.
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p. 59
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